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La Ville rose a mal à sa culture et à ses artistes

Entre les baisses de subventions, l’annulation de rendez-vous programmés, la fermeture de lieux de concerts ou la réduction de voilure du festival Rio Loco, les artistes ont le blues…

On pourrait croire à une épidémie… un à un des lieux de concert emblématiques de Toulouse ferment leur portes ou en tout cas leur scène. Après la Dynamo, l’an dernier, Le Mandala, fermé pendant presque deux ans, c’est aujourd’hui le Connexion Café qui est en délicatesse avec la mairie de Toulouse. Certes, il ne s’agit pas de censure ou d’argent, mais le plus souvent de questions de sécurité mise en avant par les pouvoirs publics pour prononcer une sanction administrative. Le résultat est le même pour les artistes toujours en quête d’endroits (rares) pour se produire et le public. Et la colère n’est pas loin. Les groupes Rusty Bells et Pearblossom Highway qui ont dû délocaliser en urgence leur show, prévu hier soir, du Connexion au Saint des Seins (lui aussi visé récemment), dénoncent «la politique ultra-sécuritaire» de la ville en affichant le logo «J’aime Toulouse, mais pas sa politique culturelle. «Encore un café-concert qui s’endort», déplorent-ils. Mais avec les petits théâtres comme le Fil à plomb, eux aussi menacés, c’est tout le spectacle vivant qui la gueule de bois et qui s’inquiète de la vitalité culturelle «en berne» de la ville rose. Et pas seulement dans l’underground. Il y a quelques jours, le tout jeune festival Wops qui mixe musique, arts graphiques, et happening et qui avait suspendu, l’an dernier, une canopée de parapluies multicolores rue d’Alsace-Lorraine, a annoncé qu’il n’y aurait pas de deuxième édition cet automne. «Malgré son succès, la municipalité toulousaine et les grandes institutions n’ont pas montré d’intérêt pour notre projet», expliquent les responsables. Si l’on rajoute le festival Rio Loco amputé, déjà d’une journée de concerts et le Printemps de septembre, «le» festival international d’art contemporain devenu biennale, qui a perdu beaucoup de sa superbe, ou les vicissitudes du projet de la Machine, le lieu dévolu aux créations de François Delarozière, un ancien de Royal de Luxe, qui n’a toujours pas ouvert à Montaudran, l’ambiance n’est pas folichonne. Sans parler des centres culturels de quartier… Du côté du Capitole, Francis Grass l’adjoint chargé de la culture, s’insurge. «La culture est loin d’être en berne à Toulouse, nous avons réussi à maintenir nos investissements qui sont deux fois plus importants que la moyenne des villes françaises, souligne-t-il. Nous voulons proposer la meilleure offre culturelle possible dans les contraintes budgétaires qui sont les nôtres». L’élu rappelle que la culture est «un levier majeur pour la ville, autant dans sa dimension économique que sociale». La preuve ? «Nous allons lancer un dispositif de soutien aux musiciens professionnels», annonce-t-il. Quant à l’arrêt de Wops, «c’est de leur fait» assure-t-il, en précisant que les discussions pour la Machine avancent. CQFD.

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