C’est mon coup de coeur de la semaine. je ne pouvais donc qu’en parler. Les Rusty Bells signent un nouvel album « Rebirth » sous le label Dead Bees records (premier label français de Brian Jonestownn Massacre).
Rusty Bells c’est LE groupe psyché de la ville rose. Je vais pas dire que ce sont des vieux de la vieille, mais ils arpentent le milieu rock’n roll depuis quelques années déjà. La détermination et le son sont là. Il nous l’ont encore démontré avec leur nouvel album Rebirth qui est sorti le 1er juin 2012.
L’écoute des 10 titres est très plaisante. Certes, il ne réinventent pas le rock’n roll, mais ça groove bien et les codes esthétiques du psyché sont là. On pourrait imaginer retrouver ce son sur un film de Tarantino ou des frères Cohen, je pense ici à No country for old men. En effet, c’est poussiéreux, ça sent le mauvais whisky que l’on boit « on the rock » dans les vieux bars ricains de l’ouest.
Inspirés par des villes riches en musicalité comme Memphis (Greg Oblivian, Arthur Lee), San Francisco (Brain Jonestown Massacre, Ty Segall) et Detroit (Dirtbombs, The Upholsterers), les Rusty n’y vont pas par quatre chemins! C’est efficace, pas besoin d’écouter le skeud deux fois pour se prendre au jeu. La musique désinhibe le corps grâce à son acidité. Il y a moyen de faire un long voyage si on prend un trip en écoutant l’album. L’âme psychédélique du quartet offre un regard bicolore sur nos perceptions. Tantôt le trouble et l’émotion, tantôt la colère et la fureur de vivre.
Je vous conseille donc de l’écouter car j’ y ai pris beaucoup de plaisir.