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The Rusty Bells - 1The Rusty Bells, grands vainqueurs des Jeunes Aventuriers, nous ont accordé une interview à la suite de leur concert.

Run to stay inside est teinté par un électro allié à un rock quelque peu chorale, tandis que Red sun rappelle clairement Tom Waits. Cherchez-vous à explorer des univers à priori éloignés?
Jérémy (chant, guitare, clavier): Alors Red sun tu as du écouter une version live Converse, non? En fait le morceau a beaucoup évolué depuis l’enregistrement en décembre dernier.  Du coup à force de travail, de réarrangements de morceaux et puis toujours de cette idée qu’on appelle avec grand sourire: un son plus « galactique », quelque chose qui fait rêver, qui fait « lever les yeux vers le ciel ». On essaie ça, Red sun est allé dans ce sens là à l’enregistrement en studio.
Christophe (batterie, machines, cœur): Tu te rappelles la question?

La scène vous permet-elle d’approfondir certains horizons ou aspects de votre musique?
Christophe: De les jouer sur scène nous permet de réfléchir à l’évolution du morceau. Un morceau pour nous n’est jamais fini, à toutes les répètes, tous les concerts on peut se dire: « Tiens pour ce moment là il faut faire autre chose ». Donc le fait de monter sur scène nous permet de faire évoluer le morceau en bien ou en mal, surtout en bien on espère.
Jérémy: D’où l’évolution de Red sun. Justement c’est à force de la jouer en live on s’est dit « Bon bah maintenant on va l’enregistrer », et c’est là où on a essayer de faire les meilleurs choix possibles pour la jouer comme nous aimons l’entendre. De toutes façons on vit principalement sur scène. Après on a beaucoup de travail studio, beaucoup de préparation pour cet univers et ce son là, qui est fait en amont. Mais comme on vient du rock garage à la base, d’un truc qui transpire, on a toujours voulu garder ça.

Chacune de vos compos sont légèrement imprégnées de psyché, est ce un style qui vous rassemble? Pensez vous évoluer vers quelque chose de plus expérimental?
Jérémy: A vrai dire on ne se pose jamais de question parce qu’on écoute de tout, ça peut aller du classique pop comme Michael Jackson à Eminem ou à Pink Floyd.
Christophe: Et Depeche Mode.
Jérémy: Du coup on essaye parce que dans chaque style, dans chaque artiste il se passe un truc assez unique et c’est ça qui est beau à entendre. On essaye de ne pas faire comme toutes ces personnes qui se ferment. Du coup il y a beaucoup d’influences psyché, on vient un peu de là, moi même je suis très fan de Pink Floyd. Et puis il y a toujours eu cette recherche de sons un peu « originaux », on aimerait faire vraiment rêver les gens, c’est pour ça qu’on passe par des artifices de vidéos sur scène, on aimerait faire voyager les gens en fait.

Pourquoi avez-vous privilégié une formation guitare/batterie?
Christophe: Non non ça a été une évolution logique, on a joué à quatre, on a joué a trois et on s’est aperçu que déjà il y a une relation humaine à mettre en place qui est super importante; donc s’il n’y a pas une entente relationnelle le groupe est dur à faire fonctionner. Donc on est arrivé à un moment où il y a eu pas un clash, mais un désaccord artistique avec d’autres personnes. On s’est posé la question de savoir si on prenait d’autres musiciens ou si on essayait de faire autre chose, de travailler autrement.
Jérémy: Á ce moment là on avait vraiment envie de faire autrement. On avait envie de faire basculer les choses, on ne savait pas trop comment mais au final on pense avoir trouvé une solution, qui nous correspond en tout cas.
Christophe: Sur le travail en studio, on coupe, il y a un travail en amont qui est plus important qu’avant.
Jérémy: Mais qui nous a permis de rester deux comme Daft Punk!
Christophe: Meilleurs que Daft Punk!

Pensez-vous qu’une tendance se dessine dans le rock, quelque chose de plus dépouillé avec des duos comme Drenge ou Royal Blood?
Jérémy: C’est marrant que tu parles de Royal Blood, en ce moment j’écoute ça. C’est cool! Je t’en ai parlé c’est Nico qui m’a fait découvrir, basse-batterie.
Christophe: Ah ouais tu m’en as parlé!
Jérémy: Et du coup ça fait penser au côté rusty. Comme quoi en 2015 il est possible d’arriver à ce son, j’pense que ça aurait été impensable dans les années 70. Mais parce qu’on a l’évolution technique et technologique, on peut arriver à remplir le vide et à amener les gens ailleurs. Du coup le travail est fait là dessus .
Christophe: On a des choses plus travaillées avec des images.
Jérémy: Il y a plus de préparation et moins le côté plugged and play, mais pour nous c’est sans regret on l’a tellement fait que ce sont ces choix là qui nous ont amené ailleurs. [link]

Crédit photographique: Benjamin Roussel

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