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« Rebirth » Album Review – « Nawak Posse »

« Rebirth » Album Review – « Nawak Posse »

Un vent de fraicheur a soufflé dans mes oreilles à l’écoute de ce petit délice sonore qui à première vue, est d’un autre temps. Ici vous entrez dans les années 60-70 à l’époque où,  les DOORS déchaînaient les passions et les PINK FLOYDS en pleine ascension. THE RUSTY BELLS ça sonne Anglo-Ricain, comme à l’époque, avec une touche de moderne type FRANZ FERDINAND. Tout commence par un  » From Bad To Worse  » qui à coup de tremolo et de sons Cleans /Crunch envoient une bonne claque en pleine poire s’ensuit un  » Drop Your Eyes « , dans la même lignée un  » Fumes Of Fear  » à l’ambiance Western Spaghetti.  » Because Of Him  » se veut plus sombre,  » Nothing Is Right  » plus ambient, progressif,  » The Overlord  » plus mélodique, reposant sur un mid-tempo constant.  » One Thing’s for Sure  » repose sur la même base que sont grand frère  » Fumes Of Fear « ,  » My Steel Brother  » tire plus sur la ballade arpégienne avant de rebondir sur un thème plus énergique. Pour terminer,  » Burning  Night   » sort son côté punk et ses saturations fuzzy et  » The Last One Pony’s Black Ideas  » reprend le thème western mais tout en incorporant une grosse dose de PINK FLOYD comme il faut. En résumé, nos petits amis de Toulouse envoient la sauce à coup de grosse telecaster avec une rythmique tantôt dynamique, parfois lourde mais laissant toujours la place à l’unité instrumentale qui se fait sublimé par le chant punchy. Une chose est certaine, c’est que THE RUSTY BELLS avec ce  » Rebirth « , ce style musicale s’est trouvé un porte...
« Rebirth » Album Review – « In the Morning Mag »

« Rebirth » Album Review – « In the Morning Mag »

C’est mon coup de coeur de la semaine. je ne pouvais donc qu’en parler. Les Rusty Bells signent un nouvel album « Rebirth » sous le label Dead Bees records (premier label français de Brian Jonestownn Massacre). Rusty Bells c’est LE groupe psyché de la ville rose. Je vais pas dire que ce sont des vieux de la vieille, mais ils arpentent le milieu rock’n roll depuis quelques années déjà. La détermination et le son sont là. Il nous l’ont encore démontré avec leur nouvel album Rebirth qui est sorti le 1er juin 2012. L’écoute des 10 titres est très plaisante. Certes, il ne réinventent pas le rock’n roll, mais ça groove bien et les codes esthétiques du psyché sont là. On pourrait imaginer retrouver ce son sur un film de Tarantino ou des frères Cohen, je pense ici à No country for old men. En effet, c’est poussiéreux, ça sent le mauvais whisky que l’on boit « on the rock » dans les vieux bars ricains de l’ouest. Inspirés par des villes riches en musicalité comme Memphis (Greg Oblivian, Arthur Lee), San Francisco (Brain Jonestown Massacre, Ty Segall) et Detroit (Dirtbombs, The Upholsterers), les Rusty n’y vont pas par quatre chemins! C’est efficace, pas besoin d’écouter le skeud deux fois pour se prendre au jeu. La musique désinhibe le corps grâce à son acidité. Il y a moyen de faire un long voyage si on prend un trip en écoutant l’album. L’âme psychédélique du quartet offre un regard bicolore sur nos perceptions. Tantôt le trouble et l’émotion, tantôt la colère et la fureur de vivre. Je vous conseille donc de l’écouter  car...