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Report et propos recueillis : Solenne Menuel
Photographie : Yann Monesma
Nous avons rendez-vous sur la péniche « Cri de la Mouette » avec le groupe toulousain The Rusty Bells, ou devrions nous dire « Les cloches rouillées » en français !
The Rusty Bells, c’est d’abord le projet de deux hommes: Jérémy Andrès (Chant/guitare/ clavier) etChristophe Bureau (Batterie/maschine). Un projet qui voit le jour en 2008 et qui prend peu à peu forme, jusqu’à la sortie en 2012 de Rebirth (label Dead Bees records), leur premier et unique album à ce jour après deux EP qui s’ensuivront, dont le dernier sorti en novembre 2013.
Leur musique se veut très années sixties avec un son qui laisse des traces, entre caractère et obscurité.
INTERVIEW DES RUSTY BELLS
1/ Qui sont les Rusty Bells et pourquoi ce nom ?
Christophe : les Rusty Bells c’est Jérémy et Christophe. Jérémy au chant, clavier et guitare, et Christophe à la batterie et à la maschine .
Jérémy : on voulait un son assez massif et fort. Du coup l’idée de « bells » est parti de là.
Christophe : et « Rusty » c’était pour les influences de l’époque, un peu anciennes mais ça a évolué depuis !
2/ vous étiez encore trois il y a quelques semaines, maintenant vous n’êtes plus que deux. Comment se passe ce changement ?
Christophe : on a restructuré tous les morceaux
J : on a tout refait du début à la fin. On a trouvé d’autres solutions. Mais il a fallu garder une certaine identité dans le son, il a fallu respecter ça. On a trouvé d’autres solutions comme Christophe aux maschines
J : on enregistre des sons qu’on mixe au studio.
J : l’avantage c’est qu’on a un studio sur place
J : le travail est différent et des réflexions de travail par rapport à ça.
3/ vous êtes tous les deux professeurs de musique dans la même école de musique, votre groupe est formé depuis 2008. Est-ce que ce milieu de la musique a facilité les choses pour vous ?
J : l’avantage c’est qu’on travaille tous les jours ensemble, et dès qu’on a 5 minutes on va répéter dans le studio ou créer des sons. C’est vrai que par rapport à ça on n’a pas de contraintes.
4/ quelles sont vos influences musicales ?
J : on écoute en ce moment des musiques un peu psyché qui fait intervenir des mashines. Après même si on a un univers assez psyché on écoute de tout.
On va faire la 1ére partie de Brian Jonestone qui est une grande référence en rock psyché et underground. Mais de toute façon c’est peut-être lié au côté profs de musique qui nous oblige à être assez ouverts sur la musique et sur d’autres horizons.
5/ vous chantez en anglais, vous pensez que le français ne correspond pas au rock ?
J : je pense qu’un jour on va y venir !
J : j’écoute beaucoup de rock et de pop français mais après l’anglais nous ai paru naturel. C’est peut-être la langue universelle et que l’occasion ne s’est pas encore représentée.
6/ vous avez signé avec le label toulousain….comment se passe cette collaboration ?
J : ça se passe tout simplement
J : on est assez libres dans notre composition et le travail qu’on fournit. Ils ont un regard de conseil et d’avis.
7/ vous avez fait des premières parties d’artistes comme Julien Doré, The Bellrays, Heymoonshaker, Kolinka…vos sensations à ces concerts ?
J : le meilleur souvenir c’est Heymoonshaker. C’était assez énorme. On a pris une claque musicale assez forte. En plus ils ont une très grande humilité, ce qui est assez rare en musique.
8/ vos derniers coups de cœur musicaux ?
J : j’écoute Eminem en ce moment et The Temples
J : grâce à mon fils j’écoute …, beaucoup de Nougaro aussi et Ben Harper en boucle.
9/ vos projets ?
J : on va sortir un single à la rentrée qui a été enregistré à Paris il y a quelques mois puis d’autres titres dans le studio dès cet été.
J : on va profiter de l’été pour enregistrer le clip. Et on revient de tournée là. Puis d’autres dates à venir aussi à La Rochelle
J : on va se concentrer surtout sur le studio
En savoir d’avantage :
CONCERT DES RUSTY BELLS
Au Cri de la Mouette, le 22 Mai 2014
Au cours de cette interview, j’ai découvert un duo passionné par le rock psyché et par la musique tout court.
Quand je les avais découvert en 2012 sur cette même péniche leur rock était très brutal, un peu industriel. Et ce soir, j’ai entendu une musique moins frappée par la batterie, plus mélodieuse avec des sons plus doux à mes oreilles. Le côté psyché existe toujours mais le côté rock s’est changé en version light et moins brut de décoffrage !
La lumière tamisée bleutée nous enveloppe de mystère, et le vijing qui s’affiche derrière eux offre de multiples formes et couleurs sur les sons de la maschine et du duo batterie-guitare.
Très bon moment de rock et à découvrir vite en attendant la sortie de leur nouvel album à la fin de l’année.