Loin d’être des cloches et encore moins d’être rouillés, les trois membres de Rusty Bells mènent leur barque comme ils l’entendent dans le monde rock installé dans le paysage français.
Situés à Toulouse, Jérémy, Christophe et Thomas sortent en 2012 leur premier album, « Rebirth » après deux EP et quelques belles premières parties (Jim Jones Revue,, Bob & Lisa (US), Ringo Deathstarr (US), Tex Napalm, Le Cercle, Gaz Gaz, Julien Doré, Ghinzu, Luke, Lescop & Asyl, Richard Kolinka, Oli le Baron … )
Loin du soleil du sud, j’ai posé quelques questions aux membres de Rusty Bells, quelques mois après la sortie de leur opus.
Le groupe est né de la rencontre entre Christophe et Jérémy. Quelles étaient vos envies quand vous avez lancé ce projet ?
Et justement, vous souvenez vous de votre premier concert ensemble ? Si oui, quel souvenir en reste-t-il ?
C’était dans une cave au centre ville de Toulouse. On était évidement très stressé avant de monter sur scène. Puis, une fois le public réceptif, on a réussi à canaliser notre énergie.
Vous chantez en anglais. Est-ce que vous jugez le rock français moins percutant ? Ou trop accessible ?
On apprécie certains auteurs français comme Lama, Brel, Berger, Cabrel. Mais, notre héritage rock’n’roll nous ramène instinctivement à l’écriture anglophone.
On a eu ce ressentit à la sortie de notre premier album « Rebirth » chez Dead Bees Records.
« Rebirth » = home made ? Vous avez enregistré dans quelles conditions ? Petit à petit ou alors sur une période particulière ?
Il a été fait en quelques jours avec les instruments enregistrés en live. On souhaitait rendre un travail brut pour notre premier album.
Quand vous avez eu votre premier album entre les mains, que vous êtes vous dit ? ‘’Enfin !’’, ou plutôt ‘’ça fait peur’’ ?
Ca fait peur ! Enfin !
‘’Rebirth’’, le titre de l’album, est synonyme d’un nouveau souffle d’un point de vu personnel ? Quelle est la signification pour vous, de ce titre ?
C’est effectivement l’idée d’un nouveau souffle, d’une alchimie naissante. La chance de pouvoir enfin sortir notre vinyle chez un bon label. C’était un projet qui nous tenait à cœur.
Comment Rusty Bells sont arrivés à ce qu’ils sont aujourd’hui ? Dans la formation, le style, l’envie ..
Il n’y a pas eu de casting sur nos niveaux techniques mais sur une réactivité artistique. On est tout simplement de vrais amis. On se partage beaucoup de musique. Grâce à Internet, chaque jour, on sait ce que l’autre à écouter. Ca nous permet de comprendre l’état d’esprit de chacun et de faciliter l’évolution de notre musique. Nous essayons toujours de surprendre.
C’est l’histoire d’une vie je pense. Une succession de rencontres, d’ouverture, d’apprentissage.
Vous êtes plusieurs à composer, est ce que vous avez les mêmes influences et envies musicales, ou est ce qu’il faut s’accorder et s’adapter ?
La cohérence est amenée par Jérémy. Dans la mesure où il est compositeur ou co-compositeur de chacun des titres.
Vos derniers coups de coeurs musicaux (attention, on ne se cache pas derrière un classique pour ne pas réfléchir à la question J )?
La bande originale de Django Unchained.