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Amalgame Musical – The Rusty Bells Page
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« Rebirth » Album Review – Radio Côte d’Argent
« From Bad To Worse » – Unplugged Session Radio Fmr
« Rebirth » Album Review – « Plan Concert Mag »
Rebirth de The Rusty Bells, a un arôme de sixties remis au goût du jour qui ne vous laissera pas indifférent. Un 1er album comme on les aime.
Cela faisait longtemps qu’on avait pas entendu un aussi bon rock’n’roll made in France. C’est de Toulouse qu’est originaire The Rusty Bells et ça fait du bien. On connais tous des groupes comme Ghinzu, Jim Jones Revue ou encore King Khan mais voila. Ceux ci n’ont pas fait leur preuves en France avant d’envahir nos ondes radiophoniques. Ce sera certainement le cas de ce groupe.
The Rusty Bells sont largement influencés par la musique américaine du siècle dernier et ils le revendiquent, tellement bien qu’on s’y croirait. Avec cet album, le combo joue maintenant dans la cour des grands, celui ci édité en cd, numérique mais aussi en 33 tours par le label français de Brian Jonestown Massacre, Dead Bees Records. Rien que ça. On pourrait classer cet album sans problème entre un bon BRMC et un Radio Moscow.
Rebirth est le 3ème opus des toulousains après deux Ep, « Vengeance is mine » et « A Renegade In Town » respectivement sortis en 2009 et 2010, et on le sent bien. Pas d’imperfections, ce disque composé de dix titres est homogène et plaisant. Il nous donne un arôme de sixties remis au goût du jour qui ne vous laissera pas indifférent. Cet album nous a convaincu que The Rusty Bells méritent maintenant de tenir le haut de l’affiche après les quelques tournées réalisées ces dernières années et leur places sur les affiches aux côtés de Jim Jones Revue, Sky Paradise, Ghinzu, Richard Kolinka et autre King Khan & BBS Show…
Rebirth est un 1er album comme on les aime. Suffisant pour faire connaître le groupe en dehors de ses contrées mais pas trop commercial non plus. Des guitares saturées a souhait, des rythmes endiablés et une voix a couper le souffle. Il n’y a plus qu’a espérer que The Rusty Bells reste sur sa lancée et que leurs concerts sont à la hauteur de ce bijou.
Découvrez The Rusty Bells sur Planconcert en cliquant-ici.
Focus on The Rusty Bells by Ted Cosby + Playlist Triage Fm
Focus sur « The Rusty Bells » by Ted Cosby on Just Beat It.
« Avec un son bien « Rusty », plutôt plaisant, leur album Rebirth ( Dead Bees Records) vient de sortir ce 1er juin 2012, et vaut le détour croyez-moi. »
+ Playlist dans l’émission 442° Rue sur Triage Fm (94.5 Mhz) !
« Rebirth » Album Review + ITW – « Diselo »
THE RUSTY BELLS : LES ANNEES SIXTIES REVIENNENT PENDANT 40 MINUTES.
Après avoir beaucoup tourné dans la ville de Toulouse, The Rusty Bells sortent leur premier opus « Rebirth ». Un album aux styles psychédélique, trash et garage.
Nous sommes en 2012. Imagines toi aller dans ton grenier pour fouiller dans tes vieux vinyles afin de retrouver un peu la douceur d’antan du rock’n’roll. Et là, tu trouves celui des Rusty bells. Tu te souviens vaguement des coups de riff, de la guitare et de la voix saturé. Alors, tu réécoutes. Voilà le contexte danslequel je me trouvais en écoutant pour la première fois l’album « Rebirth » des Rusty Bells.
Tout d’abord, j’ai vraiment cru qu’ils en étaient à leur second album. Faux ! Ce qui est tout à l’honneur du groupe. D’autant plus qu’ils sont déjà sur tous les fronts de la toile : facebook, twitter, soudcloud, myspace, itunes, youtube et deezer. Impossible de les manquer.
J’avais déjà entendu parler d’eux sans savoir qui était ce mystérieux groupe. C’est la concrétisation avec l’écoute de leur premier album. Ce fut une très belle surprise. Il commence avec le titre « From bad to worse » un bon groove et un rythme entraînant. Et ça continue à coup de trémolo et de voix saturée. Un fabuleux mélange d’une atmosphère sombre, assez mature et d’une ambiance macabre à la Tim Burton. Je pense aux titres « because of him » et « Nothing is right ». « My steel brother » au commencement est assez stone, puis monte en puissance, « Pony’s black idea » est très sombre et manque de virer au metal.
The rusty bells s’est fait plaisir en jouant tantôt une guitare très nerveuse, tantôt plus stone.
Le fameux groupe Toulousain contient des parcelles d’ambiance à la The kills, The Horrors ou bien de The Doors.
En conclusion, Rebirth c’est sombre, old school, rock garage et mature. The rusty bells c’est un univers à découvrir. Ils passent le jeudi 28 juin à la Dynamo à Toulouse (20h/5€), une date à inscrire dans votre petit agenda.
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Comment vous êtes-vous rencontrés les uns les autres ?
Jérémy : Nous (Jérémy et Fabien) on se connait depuis un moment, on se croise depuis une dizaine d’années, on a des passions communes. On s’est aperçu qu’on faisait tous de la musique chacun dans notre coin. Je connais Christophe depuis 15 ans. Nous nous sommes rencontré grâce à la musique, via une annonce sur internet. On ne s’est pas lâché depuis !
Quelles sont vos influences musicales ?
Jérémy : Les influences sont assez variées et assez larges. En ce qui concerne la manière de composer et des arrangements, on écoute à la fois du Pink Floyd, du Rolling Stones… Chacun a ses influences et ça donne quelque chose d’assez varié mais cohérent entre nous.Par exemple, Fabien écoute du métal. Ça n’a rien à voir avec The Rusty Bells ! On sait où on veut aller, on n’est pas fermé sur un style de musique.
Thomas : Moi j’écoute surtout Daft Punk, Justice, NTM…
Cela fait combien de temps que le groupe s’est formé ?
Jérémy : Le groupe existe depuis 5 ans et la formation actuelle depuis 1 an. Au niveau de l’ambiance et de la cohérence du groupe, on est au top ! On essaie de faire davantage de dates en dehors de Toulouse. A Toulouse, on joue deux fois par trimestre, plus ou moins. Là on revient de Nîmes mais on a joué à Paris, Lille, à Lyon, Bordeaux…
Quels étaient les buts recherchés avec ce nouvel album ? Imposer son style en France, aller vers l’international ?
Jérémy : Bonne question ! Pour un premier album, c’était surtout pour mettre sur papier les chansons qui tournent depuis plusieurs années et d’autres plus récentes. Il y a eu des compositions qui ont été écrites un mois avant l’album. On ne mise pas trop sur l’aspect commercial. On avait envie d’avoir notre propre vinyle aussi ! On ne voulait pas que The Rusty Bells ne soit que du live.
J’ai vu dans une interview que le 28 juin était votre dernière date de la tournée et qu’il y avait un second album en préparation… Pouvez-vous nous en dire d’avantages sur celui-ci ? Aura-t-il le même style que Rebirth, à savoir garage/psychédélique ?
Jérémy : Oui, l’album où Thomas ne jouera pas ! (rires)
Fabien : Ca va défoncer, ça va être le meilleur album du monde ! (rires)
Jérémy : Le premier album nous a permis de pouvoir bosser parallèlement sur de nouvelles compositions pendant un an. On commence l’enregistrement du second album en Août. D’ailleurs, le 28 juin on jouera de nouvelles compositions ! Le second album va évoluer dans un sens un peu plus progressif…
Fabien : … il sera plus puissant, pas bourrin, mais puissant….
Jérémy : on cherche à évoluer forcément, histoire de proposer autre chose.
Vous avez sortie deux EP en 2009 et en 2010, c’était pour tester les morceaux avant de passer à l’étape album ?
Jérémy : Non, en fait le groupe était tout jeune le but était de tourner le plus possible. Il nous fallait des titres en versions physiques pour pouvoir démarcher les salles. Le groupe fonctionne « vraiment » depuis 2011, moment où le groupe a pris forme musicalement.
Le meilleur concert que vous avez fait en tant que spectateur ?
Thomas : Metallica aux Arènes de Nîmes !
Jérémy à Fabien : ce n’est pas celui où tu vas dans le public de The Rusty Bells et quand tu nous regarde ?! (rires)
Jérémy : pour Christophe je crois que c’est Toto qui l’a marqué en tant que batteur !
Fabien : Moi c’est Phil Collins ! (rires)
Thomas : le dernier qui arrive à la voiture est fan de Phil Collins !
Et la meilleure date avec The Rusty Bells ?
Jérémy : Il y en a eu plusieurs ! Récemment en Belgique, on a bien rigolé. Madame Moustache, c’est une belle salle.
Thomas : Mois je pense que c’est au Connexion Café !
Fabien : Ah oui pour la sortie de l’album, c’était vraiment bien !
Jérémy : Putain de belle soirée, le public était réceptif, les gens étaient vraiment cools. C’était le 22 mars au Connexion Café. Mais le 28 juin ça sera mieux ! Il faut venir ! (rire)
Le métier que vous n’auriez pas aimé faire
Jérémy : huissier de justice !
Fabien : oh non ça défoule ça ! Tu te lèves, t’es vénèr…
Thomas : Tu vas expulser une petite famille sympa… ! Non je rigole bien sûr… moi, je n’aimerais pas faire un métier dans le médical…
Fabien : Remplisseur de saucisse ! (rires)
Thomas : Je pense qu’on a du mal à faire autre chose que de la musique de manière générale.
Vous êtes plutôt Facebook ou twister ? Qui le gère ?
Thomas : Facebook !
Jérémy : Twitter ça devient de plus en plus à la mode !
Fabien : Je suis plutôt Caramail moi, je suis resté old school ! (rires)
Jérémy : Oui Facebook, mais on a un site aussi www.therustybells.com. Tout le monde est sur Facebook donc on fait un peu de la promotion dessus. le site est géré par nous et notre label Dead Bees.
Si vous étiez une chanson française ?
Thomas : Ce serait une chanson de Balavoine, mais je ne sais pas laquelle.
Jérémy : « Le dimanche en famille » de Serge Lama.
Fabien : Michel Sardou ! Non je rigole n’écris pas ça !
Thomas : En fait, pour moi ça serait plutôt Cabrel « C’est écrit ».
Un mot à dire aux lecteurs étudiants de Diselo qui font peut-être de la musique ?
Jérémy : on les encourage dans cette voie !
Thomas : Plus il y a de groupes à Toulouse, mieux c’est !
Jérémy : Merci pour l’interview et on se voit théoriquement le 28 juin ! Ça va être cool
Thomas : Ce n’est pas de la théorie c’est : VENEZ LE 28 ! On va s’amuser et passer un bon moment !
Fabien : Tu viens on va s’amuser tu entends ! (d’une voix autoritaire) (rires)
Jérémy : N’hésitez pas à écouter notre album ! Merci de votre soutien… !
Thomas : Oui, sur Itunes, Deezer, Spotify, sur toutes les plateformes possibles et inimaginables !
« Rebirth » Album Review – « Nawak Posse »
Un vent de fraicheur a soufflé dans mes oreilles à l’écoute de ce petit délice sonore qui à première vue, est d’un autre temps. Ici vous entrez dans les années 60-70 à l’époque où, les DOORS déchaînaient les passions et les PINK FLOYDS en pleine ascension. THE RUSTY BELLS ça sonne Anglo-Ricain, comme à l’époque, avec une touche de moderne type FRANZ FERDINAND.
Tout commence par un » From Bad To Worse » qui à coup de tremolo et de sons Cleans /Crunch envoient une bonne claque en pleine poire s’ensuit un » Drop Your Eyes « , dans la même lignée un » Fumes Of Fear » à l’ambiance Western Spaghetti.
» Because Of Him » se veut plus sombre, » Nothing Is Right » plus ambient, progressif, » The Overlord » plus mélodique, reposant sur un mid-tempo constant. » One Thing’s for Sure » repose sur la même base que sont grand frère » Fumes Of Fear « , » My Steel Brother » tire plus sur la ballade arpégienne avant de rebondir sur un thème plus énergique.
Pour terminer, » Burning Night » sort son côté punk et ses saturations fuzzy et » The Last One Pony’s Black Ideas » reprend le thème western mais tout en incorporant une grosse dose de PINK FLOYD comme il faut.
En résumé, nos petits amis de Toulouse envoient la sauce à coup de grosse telecaster avec une rythmique tantôt dynamique, parfois lourde mais laissant toujours la place à l’unité instrumentale qui se fait sublimé par le chant punchy.
Une chose est certaine, c’est que THE RUSTY BELLS avec ce » Rebirth « , ce style musicale s’est trouvé un porte étendard de talent qui, à mon humble avis, a moyen de se faire une place au chaud dans nos contrés sauvages.
« Rebirth » Album Review – « In the Morning Mag »
C’est mon coup de coeur de la semaine. je ne pouvais donc qu’en parler. Les Rusty Bells signent un nouvel album « Rebirth » sous le label Dead Bees records (premier label français de Brian Jonestownn Massacre).
Rusty Bells c’est LE groupe psyché de la ville rose. Je vais pas dire que ce sont des vieux de la vieille, mais ils arpentent le milieu rock’n roll depuis quelques années déjà. La détermination et le son sont là. Il nous l’ont encore démontré avec leur nouvel album Rebirth qui est sorti le 1er juin 2012.
L’écoute des 10 titres est très plaisante. Certes, il ne réinventent pas le rock’n roll, mais ça groove bien et les codes esthétiques du psyché sont là. On pourrait imaginer retrouver ce son sur un film de Tarantino ou des frères Cohen, je pense ici à No country for old men. En effet, c’est poussiéreux, ça sent le mauvais whisky que l’on boit « on the rock » dans les vieux bars ricains de l’ouest.
Inspirés par des villes riches en musicalité comme Memphis (Greg Oblivian, Arthur Lee), San Francisco (Brain Jonestown Massacre, Ty Segall) et Detroit (Dirtbombs, The Upholsterers), les Rusty n’y vont pas par quatre chemins! C’est efficace, pas besoin d’écouter le skeud deux fois pour se prendre au jeu. La musique désinhibe le corps grâce à son acidité. Il y a moyen de faire un long voyage si on prend un trip en écoutant l’album. L’âme psychédélique du quartet offre un regard bicolore sur nos perceptions. Tantôt le trouble et l’émotion, tantôt la colère et la fureur de vivre.
Je vous conseille donc de l’écouter car j’ y ai pris beaucoup de plaisir.
Radio Campus Grenoble – Playlist
« Rebirth » Album Review + ITW – « Zikannuaire »
Vous êtes à bord d’une machine à rattraper le temps, décollage dans moins de trois secondes, atterrissage en pleins milieu des Seventies. Vous avez un perfecto, et un jeans douteux et certainement des épingles à nourrices en guise de boucle d’oreille. Non ?! Bon d’accord …
The RustyBells nous offrent un voyage en première classe dans les années glorieuses du Punk, dépravées, énergiques et révolutionnaires, parsemées de notes psychédéliques – planant. Si nous devions comparer leur musique, nous mettrions certainement dans un shaker, les Sex Pistols à dose raisonnable, les Joy Divison à dose plus conséquente et quelques touches plus particulières, ressenties par la présence de l’orgue dans leurs chansons. Cette touche serait qualifiée donc par un peu de Rosa Crux (qui sont, eux, loin d’être Punks). L’album Rebirth ne nous donne pas seulement le cocktail précédemment cité. Certaines chansons nous offrent une dose rétro : From Bad To Worse entre autres.
Bien-sûr, ils y ont mis leur patte, ces dix titres ont une sonorité identifiable et personnelle, malgré toutes les comparaisons possibles et inévitables que l’on peut faire lorsqu’on évolue dans ces styles musicaux.
Je vous ai dit psychédélique un peu plus haut, précisons cela. Dans la chanson Because of Him, la voix de fond vous oblige à fermer les yeux, et vous provoque des hallucinations planantes, (non je ne prends pas de LSD !). J’ai également mentionné l’énergie, alors oui, il est clair que durant l’écoute nous avons envie de sautiller et même beaucoup plus. Mais pas seulement, on ressent considérablement le caractère, le dynamisme, et le mordant du chant, de la musique et du groupe en entier. Même si toutes les chansons de l’album méritent ces éloges antérieurement évoqués, j’illustre bien cela par deux ou trois chansons en particulier : Burning Night ou encore One Thing’s For Sure. Alors pourquoi, comparer certaines musicalités par le groupe Rosa Crux ? Celui-ci allie un style sombre et mélancolique, les textes sont en latin.
Dans The Overlord, notamment le chant, semble mystérieux et sensible, criant presque désespérément.
En somme, les quatre Toulousains ont su allier influences, originalité et créativité. Créer un univers musical hétéroclite est parfois compliqué, il faut dire qu’ils ont réussi. On aimerait néanmoins pour un album comme celui-ci, pouvoir l’avoir en vinyle, afin qu’il prenne toute sa dimension.
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Hello messieurs, bienvenus dans nos lignes pour cet entretien. Commençons par une brève présentation de The Rusty Bells?
Il s’agit d’un groupe toulousain que l’on pourrait qualifier de rock psychédélique, avec des influences progressives, expérimentales et une l’énergie brute. Nous sommes quatre : Christophe à la batterie, Fabien aux chœurs et à la basse, Thomas aux chœurs et à l’orgue, Jérémy au chant lead et à la guitare.
D’où vient le nom The Rusty Bells, une signification particulière pour vous !?
The Rusty Bells se traduit littéralement par « les cloches rouillés ». La rouille est une allusion à nos influences plus lointaines : les vinyles, les premiers bluesmen, un vieil orgue … La cloche représente notre volonté de transmettre un message universel. Il s’en dégage un son lourd, puissant et difficile à ignorer. On rappelle souvent que dans certain pays, le bruit des cloches est associé au tonnerre. C’est aussi l’image que l’on se fait de la musique. Qu’elle soit douce ou violente, on l’aime foudroyante.
Vous vous sentez inspirés par des villes riches comme Memphis (Greg Oblivian, Arthur Lee), San Francisco (Brain Jonestown Massacre, Ty Segall) et Detroit (Dirtbombs, The Upholsterers), un amour pour le rock américain ?
Oui, effectivement un grand amour pour le rock américain : une musique plus condensée, plus directe, plus sauvage souvent. L’Angleterre qui avait pourtant atteint le septième ciel dans les années 60-70, nous laisse indifférent par sa vague pop anglaise des années 90-2000.
Vous venez de sortir votre album Rebirth. Pouvez-vous nous le décrire, les thèmes, ces influences littéraires et musicales ?
Rebirth est notre premier album. Il a permis de mettre par écrit des morceaux que l’on jouait depuis plusieurs années et d’autres beaucoup plus récents. Une bonne chose de faîtes ! Les influences musicales sont principalement toujours les mêmes. Néanmoins, on savait comment chaque composition devait sonner. On était plus au stade de la recherche de notre son ; mais, au stade de la mise sur papier. Concernant les thèmes abordés, il y a l’amitié, la trahison, l’abandon, le pardon et la violence.
Quel a été votre processus de création ? Qui a fait quoi ?
D’une manière générale, Jérémy arrive avec la composition originale. S’en suit alors un travail commun d’arrangement. On tord le morceau dans tous les sens jusqu’à satisfaction. Il y a aussi des titres co-composés comme Pony’s Black Ideas ou des paroles issues de tierces personnes comme Fumes of Fear par Maud Lanau des Milf Hunters.
Comment s’est passé l’enregistrement et où ?
Nous avons enregistré dans un premier temps l’instrumentale en live, puis dans un second temps les voix. C’est un procédé qui nous tenait particulièrement à cœur pour transmettre une émotion plus brute. L’album a été enregistré et mixé par Christophe Bureau au studio @Rock à St Sauveur (à 20 minutes de Toulouse) ; et l’album a été masterisé par David Castel aux Studios Antistatic.
Vous êtes signé chez Dead Bees Records, comment se passe le partenariat ?
Pour cet album Rebirth, nous avons eu la chance d’avoir un appui solide par un label spécialisé dans le rock psychédélique (Brian Jonestown Massacre, Moloko Velocet, The Chemistry Set …). On s’est senti serein et soutenu. Dead Bees Records n’a pas seulement été là pour le pressage physique et la mise à disposition sur les sites de téléchargement légal. Il a eu un travail de suivi sur le groupe.
Citez-moi trois mots qui vous décrivent le mieux…
Indépendants, Passionnés et Déterminés.
Les disquaires ferment les uns après les autres, le modèle économique de la musique s’effondre. Croyez-vous encore aux disques « physiques » pour l’avenir.
Ces dernières années, les Majors ont tellement poussé le vice de nous vendre des disques bâclés hors de prix que la révolte du public ne pouvait pas tarder à se faire entendre. Cela se traduit par une baisse des ventes. Ce n’est pas que les gens n’aiment plus la musique. Au contraire, le public a juste besoin davantage de sincérité. Il y a un grand retour au live et aux vinyles. Et ce n’est pas un hasard ! C’est des valeurs auxquelles nous croyons et pour lesquels nous nous battons.
Nous nous sommes engagés avec Dead Bees Records pour proposer notre album au prix le plus abordable. Rebirth est disponible en vinyles pour 10€, en CD pour 7€ et en téléchargement légale pour 0,69€ par titre.
Quelles sont vos ambitions actuelles ?
Nous sommes toujours dans cette logique qui consiste à monter le plus possible sur scène. Nous clôturerons cette saison à Toulouse par une grosse soirée à la Dynamo le 28 juin 2012 et nous profiterons de cet été pour entamer la préparation de notre deuxième album.
Et au niveau matériel, êtes-vous fidèle à vos instruments, ou aimez-vous le changement perpétuel, la découverte ?
Nous avons la chance de répéter au sein d’une école de musique, donc nous en profitons pour régulièrement essayer de nouveaux instruments. Fabien est initialement guitariste. Jérémy aborde le piano ; Christophe, la guitare et le piano ; Thomas, la batterie et la guitare.
Si vous deviez partir sur une île déserte avec pour seule compagnie un CD et un livre, que choisiriez-vous ?
Thomas: Wish you were here des Pink Floyd et L’alchimiste de Coelho.
Fabien : Double live d’AC/DC et Glamorama de Be Ellis.
Christophe : Le Cd et le livre de La mécanique du cœur par Dionysos.
Jeremy : Join Dan Sartain de Dan Sartain et L’histoire selon Nick Mason de Nick Mason.
Avec qui aimeriez-vous partager une scène actuellement ?
Black Rebel Motorcycle Club, Federale, Reigning Sound, The Gories.
Je vous laisse conclure l’entretien avec ce que bon vous semble…
On va en profiter pour remercier les personnes qui nous soutiennent. Merci à toute l’équipe de Zikannuaire pour l’attention que vous nous portez.
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